Prêt de mauvaise foi / Mala Fide

Un prêt de mauvaise foi fait référence à une situation dans laquelle un prêteur accorde un prêt à un emprunteur sachant qu'il est peu probable que l'emprunteur soit en mesure de rembourser le prêt, ou dans laquelle le prêteur ne divulgue pas entièrement les conditions du prêt.

Dans de tels cas, le prêteur peut profiter de la situation financière vulnérable ou du manque de connaissances de l'emprunteur.

Un prêt de mauvaise foi désigne également une situation où un emprunteur obtient un prêt d'un prêteur en lui fournissant de fausses informations ou en cachant de vraies informations, ou encore où l'emprunteur ne divulgue pas entièrement la précarité de sa situation.

Dans de tels cas, l'emprunteur peut profiter du manque de connaissances du prêteur.

Les prêts de mauvaise foi sont illégaux et peuvent entraîner des conséquences juridiques pour la partie de mauvaise foi.

Pas de service de la dette

Il est courant que les gens demandent un prêt à une entreprise qui n'a jamais produit de revenus ou à eux-mêmes lorsqu'ils sont au chômage.

Non seulement depuis les nouvelles règles de Bâle IV, les banques ne peuvent plus émettre un prêt sans s'assurer que le débiteur a des attentes plus que raisonnables quant au service de la dette, mais certaines juridictions considèrent ce prêt comme un prêt de mauvaise foi et annulent simplement l'obligation de remboursement du débiteur envers le créancier, lorsque celui-ci a prêté sans contrôler et constater correctement le service de la dette.

Bâle IV est le dernier ensemble de réglementations bancaires internationales proposé par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, qui fait partie de la Banque des règlements internationaux (BRI). Il a été conçu pour renforcer le système bancaire mondial et améliorer sa capacité à résister aux chocs financiers.

Bâle IV s'appuie sur les accords de Bâle antérieurs, y compris Bâle I, II et III, qui ont été conçus pour établir des normes minimales pour l'adéquation des fonds propres, la liquidité et la gestion des risques des banques. Cependant, Bâle IV va plus loin que ses prédécesseurs, introduisant de nouvelles exigences et des règles plus strictes sur la manière dont les banques doivent calculer leurs actifs pondérés en fonction des risques et maintenir des coussins de fonds propres.

Globalement, Bâle IV vise à améliorer la résilience du système bancaire et à faire en sorte que les banques soient mieux à même de résister aux chocs économiques et financiers. Cependant, les nouvelles réglementations devraient également augmenter les exigences de capital pour les banques, ce qui pourrait avoir des implications pour les prêts et la rentabilité.